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Eliot Blondet

France

Bio

Au départ, il n’était pas si loin de l’univers de la photo. Grand père laborantin, père éditeur correcteur dans la presse et notamment à Attitude rugby. Mais c’est par hasard, par la pratique qu’Eliot est entré en photographie.
La pratique de sa discipline, l’escrime, lui a donné envie d’emprunter le boitier de ses parentes et de faire des photos… d’escrime. Il est jeune à l’époque, à peine plus de dix ans. Mais ça lui a plu, beaucoup plu.
Il va néanmoins jusqu’au Bac et enchaine sur son objectif avec un BTS de photographie
Il accumule les stages dont un à L’Equipe, on se rapproche, et aussi à l’AFP
Pendant son stage à l’Equipe, il se porte volontaire pour aller faire des photos de la Coupe du monde de rugby féminin qui va se dérouler en France. Nous sommes en 2014, il a dix neuf ans. Pendant l’épreuve il tombe sur Isabelle Picarel, une référence de la photographie de rugby récemment disparue (également représentée par la galerie), qui l’enveloppe de sa bienveillance et lui transmet beaucoup.
Après tous ces stages il accumule les piges (missions de courte durée) pour des sites et des agences tout en repartant à l’école, à Louis Lumière, pour se donner toutes les chances de pas être un bon photographe, mais un grand.
`Il a 21 ans quand Jan Michel Psaïla, patron de l’agence Abacapress le repère et mise sur lui.
Il est depuis 8 ans « staff photographer » de l’agence, un poste qui n’existe quasiment plus en presse, que ce soit dans les journaux ou les agences.
Un pari tenté et réussi par ce directeur d’agence, comme souvent.
Eliot couvre l’actualité générale, politique et sociale et peut passer de l’Elysée à l’autre bout du monde d’un jour sur l’autre. Il accumule les reportages, ceux où vous avez une poignée de secondes pour sortir une image à ceux au long cours où vous construisez une histoire sur des semaines.
Il est aussi à l’aise dans les deux et fait la différence par sa créativité et son talent.
Il a un oeil incontestable et une super technique. Ça aide encore plus pour le sport que partout ailleurs.
Depuis 2019, il est amené à revenir au sport de temps à autres, pour les grands événements, il adore ça. C’est un retour à la source de sa passion.
Son père a collaboré des années avec Michel Birot, il a baigné dans las numéros d’Attitude, dont il a toujours toute la collection. Alors le sport en général et le rugby en particulier, il connait, il aime, il le comprend et ça se voit.

Ses dernières photographies