Edouard Salmon
France
Bio
Edouard a découvert la photographie par son oncle, spéléologue et photographe amateur éclairé. Ce dernier avait mis au point un système d’éclairage au flash en ajourant des petits pots de yaourt en verre préalablement teints. Ils obtenait ainsi des images de merveilles découvertes dans les profondeurs d’une poésie folle. Edouard était fasciné.
Ce fut son premier contact avec la photographie et il l’a marqué à jamais.
Edouard a toujours baigné dans l’image, au départ plutôt le dessin, puis le graphisme. Ce n’est que beaucoup plus tard, en 2017 qu’il est revenu à la photographie. Comme si c’était écrit. Il avait 28 ans.
Il y revient par le truchement d’un drône qu’il expérimente un jour un peu par hasard.
Mais cette première expérience lui ouvre un monde. Les possibilités que lui donne cet engin, associés à son sens du graphisme et du cadrage, sont comme une révélation.
Il décide de passer son brevet de télépilote, non pas pour l’activité elle même, mais pour ce qu’elle offre comme horizon pour la photographie.
Il est aujourd’hui tellement à l’aise avec le maniement de l’appareil que c’est devenu naturel. Il n’y pense même plus. C’est comme si il avait l’œil dans le viseur.
Il a commencé à travailler sur le sport en 2019, en suivant des amis qui partaient faire du surf.
La lumière était sublime, avec ombres portées induites, il s’est dit que c’était peut être le début de quelque chose. Peu après, le Poitiers Basket 86, au courant de son talent, lui demande de faire un travail sur l’équipe première, pour communiquer de manière originale.
Il trouve des playground de différentes couleurs à proximité de sa ville de résidence (Poitiers), un bleu, très rare, un rouge, moins rare et fait les prises de vues. Gros succès.
L’embryon d’idée est devenu un projet.
Il s’essaye à d’autres disciplines et ayant collecté assez d’images pour faire une bonne base, il contacte un éditeur, les éditions Amphora. L’accueil est super, l’éditeur l’encourage à continuer.
Il s’y met à fond et ce qui était son hobby va devenir son métier.
Le sport vu du ciel est sorti en 2023.
Présenté au Sportel dans la catégorie livre de l’année, il prend la seconde place derrière Corinne Dubreuil et son « Iconic Nadal ». Deux livres de photographies au deux premières places.
Et un accessit plus que glorieux pour Edouard qui signe là son premier travail d’envergure.
Son principe, sa charte même qui est comme sa signature est que toutes les photographies se font à l’exacte verticale. C’est sa règle. Une manière de valoriser son mode opératoire.
Pour être à la verticale parfaite, il n’y a pas d’autre possibilité que le drône, son assistant fidèle.