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Format : 42X112
Edition de 10 (+ 2 tirages d'auteur)
Tirage en vente : N° 2/10 : 1650€
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Format : 84X224
Edition de 2 (+ 2 tirages d'auteur)
Tirage en vente : N° 1/2 : 4400€
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Tirage jet d'encre (Epson pro 4800) sur papier Hahnemüle Baryta 325g réalisé par l'auteur.
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Abuja
Thomas HoeffgenUn mot sur l'oeuvre
( REF : THOE002)
Cette image fait partie d’un grand projet photographique «African Arenas», mené par Thomas Hoeffgen pendant dix ans (1999-2009), qui raconte un continent à travers ses lieux de football.
Ce travail a été publié un peu partout dans le monde et a fait l’objet d’un livre ( disponible à la galerie) publié en Allemagne en 2010 chez Hatje Cantz. Il a été récompensé d’un prestigieux IPA (International Photography Award) en 2011.
1999, Dans les faubourgs d'Abuja au nord du Nigéria, les interminables parties de foot du dimanche.
Le témoignage de Thomas Hoeffgen
Le virus du foot, je l’ai contracté en 1999, quand je suis venu en Afrique pour réaliser un sujet sur le joueur nigérian Jonathan Akpoborie. Il jouait à l’époque pour le VFB Stuttgart et je travaillais pour l’édition allemande de Playboy. A la dernière minute le joueur n’est pas venu. Etant déjà sur place je me suis retrouvé seul à Lagos, sa ville d’origine. Pour m’aider parce qu’il se sentait coupable, il m’a trouvé un chauffeur, un de ses vieux copains qui connaissait toute sa vie et qui pouvait m’emmener dans tous les endroits de foot de son enfance et de sa jeunesse. Pour ne pas rentrer les mains vides, je suis donc parti sur ses traces, photographier les terrains de foot qui avait vu grandir Akpoborie. C'est comme ça que tout a commencé. Ce mélange de vrais stades et d'endroits improbables, tout m'a plu. C'est ainsi que pendant dix ans , chaque fois que je suis venu en Afrique j'ai continué à chercher et à photographier des lieux de football.
C'est aussi une image faite lors de mon premier séjour. Après quelques jours à Lagos, j'avais décidé de monter dans le nord du pays. Dans ma tête le projet est lancé.
Je me souviens de la chaleur accablante de ce jour là. J'avais du mal à seulement respirer et eux jouaient pendant des heures.
Le choix de Jean-Denis
On peut quasiment ressentir la sensation de chaleur rien qu'en se laissant porter par l'image. Le terrain aride, la lumière aveuglante et la nappe de chaleur qui blanchit le décor. C'est une scène toute simple, mais elle raconte tant de chose sur l'Afrique. La modestie des installations qui n'empêche pas cette folle passion de s'exprimer. Jouer simplement jouer.
Une image à la fois sobre et équilibrée. Idéale à contempler quand il fait froid dehors...