Bio

Quand il était enfant, son père handicapé filmait et photographiait les scènes familiales. Éric reçoit très tôt son premier appareil photo qui ne représente tout d’abord qu’un jouet sérieux pour lui. Avec le décès précoce de son père la photo devient médium; une manière de retenir les êtres chers. Recalé par deux fois à l’oral d’entrée à l’ENP d’Arles, pour laquelle il ne semble pas profilé, il poursuit sa formation (russe) et franchit le pas et devient photographe après avoir découvert la série de portraits d’athlètes américains de Bruce Weber avant les JO de Los Angeles. 

Au début, il ne travaille qu’en noir & blanc et trois jours par semaine squatte à l’INSEP pour réaliser jour après jours ses propres photographies de champions qu’il diffuse dans les quotidiens de l’époque : Libé, Le Matin, L’Huma et Le Sport, un quotidien national de sport dont l’existence sera brève mais intense.

Sous la contrainte marchande il passe sans conviction à la couleur. 

Enfin très tôt il partage sa passion avec des publics jeunes et défavorisés. La politique de «réduction» de la fracture sociale le conduit dans les quartiers mulhousiens. 

Il ne revient pas à Paris. Après un séjour à Berlin, il  s’installe durablement à Strasbourg. Membre depuis 2007 de l’agence Zeitenspiegel à Stuttgart il  travaille le plus souvent pour la presse magazine allemande tout en poursuivant des projets personnels.