Stéphane Godin
France
Bio
Aussi loin que se souvienne Stéphane, deux passions l’ont dévoré dès
l’enfance : la nature et l’image.
Il dessinait, peignait beaucoup et passait de longues heures à regarder le monde par la
Fenêtre de la classe. Dans cet écran, tout est plus beau, plus intéressant ;
La neige qui tombe, une branche qui ondule dans le vent, les couleurs et la lumière changeante
A 12 ans, il utilise pour la première fois le kodak instamatic familial pour fixer tout ces tableaux éphémères Et la désillusions est terrible. « C’était décevant, les couleurs étaient fades, ternes,
beaucoup moins belles que dans la réalité. Ça ne ressemblait en rien aux lumières qu’il voyait vibrer dans La nature et aucune émotion ne ressortait de ces clichés.
Plus tard, il veut faire les Beaux Arts.
Mais son père, ça revient souvent dans les bios des auteurs, lui dit : « OK c’est sympa comme hobby mais ce n’est pas un vrai métier. Et donc tu veux faire quoi ? »
La queue entre les jambes il s’inscrit à une école paysagisme et environnement.
Il est même parti pour en faire son métier. Il démarre la carrière.
Mais un jour, il assiste à une projection de photographies de nature dans le cadre professionnel. pour évoquer un sujet, et là, il est remué au plus profond de lui. C’est comme une déclic.
« La taille des images projetées, la luminosité, j’ai pris une claque. Rien à voir avec les petits tirages que je voyais tout le temps : « Là d’accord !!! me suis-je dit !!! »
Sa tante lui offre son premier appareil reflex, il achète sur une brocante un Larrousse de la photographie pas trop défraichi et il apprend la technique.
Il quitte pour toujours le dessin et la peinture, jugés du coup comme des médiums trop lents et se jette à cops perdu dans la photographie.
Il quitte aussi pour toujours la voie tracée par son père et se lance.
Ce jurassien fait l’école de photographie Metz, il en sort plus riche, plus fort, plus compétent et une fois diplômé, il attaque la pente que constitue une vie de photographe.
Il collabore avec plusieurs agences, plus ou moins importantes, toujours dans le domaine nature- tourisme et peaufine sa patte, travaille, grandit en tant que photographe.
Aujourd’hui il a fait du chemin. Depuis quelques années, il a entrainé son épouse Elisabeth dans son obsession et tous les deux continuent la quête de grandes images main dans la main.
Pour manger, ils répondent à toutes sortes de commandes, photos, vidéos, toujours sur le thème tourisme et nature. Pour rêver ils poursuivent un travail personnel parallèle pour partager cette passion commune pour la beauté du monde.