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Photographie en édition globale limitée à 30 exemplaires (3 EA (AP) incluses)
Format 30X45, édition de 12
Tirage en vente : N°1/12 : 990€
Format 40X60, édition de 8
Tirage en vente : N°1/8 : 1650€
Format 60X90, édition de 4
Tirage en vente : N°1/4 : 2750€
Format 80X120, édition de 3
Tirage en vente N°1/3 : 5500€
+ 3 EA (Epreuves d'Artiste) réservé pour l'auteure et qui peuvent éventuellement répondre à des demandes de formats non proposés, plus grands encore. Elles seront numérotées de EA 1/3 à EA 3/3 et ne seront pas tirées dans les formats proposés.
Tirages pigmentaires sur papier Hahnemühle Fine Art (Pigment prints) -
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Les illusions perdues
Pauline BalletUn mot sur l'oeuvre
Tour de France 2023
Après le contre la montre de Combloux où Jonas Vingegaard scelle sa victoire finale.
Jonas, imperturbable, signe des maillots jaunes pendant que son adversaire Tadej Pogacar semble déconnecté du monde qui l'entoure. Le prodige est tombé sur un os.
Il prendra une éclatante revanche dans l'édition 2024.
Le témoignage de Pauline Ballet
Pauline Ballet l’a su instantanément, viscéralement. « Je tiens un truc de fou ! »
J'avais d'abord passé la journéeà « shooter » le passage de chaque coureur pendant ce contre la montre lorsque j'ai vu Vingegaard foncer sur « Pogi » .
À ce moment-là, je comprends qu’il faut que je me précipite à l’arrivée. Je m’en souviendrai toujours. Mon collègue m’a littéralement éjecté de la voiture. J’arrive juste à temps et là les deux sont sur leur home-trainer, comme à chaque fin d’étape. Et il se passe des choses assez folles dans leurs expressions. Je vois un Vingegaard surpuissant, encore hyperconcentré et qui n’explose pas du tout de joie. Et à côté de lui, Pogacar semble hypermarqué. Il y a quelque chose d’éteint, un peu cassé. Je n’ai aucune interaction avec eux. Parfois, Pogacar te voit et te fait un sourire. Mais alors là, rien du tout. »
J'ai décide de prendre un temps d'avance, sans prendre le risque de profaner ce moment et d'aller me placer à côté du sas qui précède le podium protocolaire.
Quand ils arrivent, Vingegaard monte directement chercher son maillot. Pendant ce temps, Pogacar parle un peu avec Ciccone (détenteur du maillot à pois) . Mais on sent qu’il n’est plus dans le fun. Aucun échange non plus, pas même un regard avec le Danois à son retour. Il y a comme une attitude d’enfant déçu chez lui, d’un peu angélique.
Je sens qu’il faut que je me décale un peu sur la droite pour prendre la lumière qui s’échappe du podium sur la gauche, comme à travers une fenêtre. Je me souviens très bien de l'instant. Je suis seule avec Bernard Papon (photographe à L’Équipe) , et c’est marrant parce qu’on bouge tous les deux de manière très fluide dans le même sens, épaule contre épaule.
À partir de là, je n’ai pas arrêté d’appuyer parce que je sentais le truc. C’est tellement rare ce moment où tout est clair. En général, je conserve un rapport très froid, très technique aux photos. Mais là, j’ai la chair de poule. Je sais que ce moment est unique, que je capte quelque chose de très particulier. »
Le choix de Jean-Denis
LA photographie du Tour de France 2023
Un moment qui résume toute une course sans que l'on voit un col ou un simple bout de bitume
Une image sublime et je pèse mes mots
Incontournable.
Pauline Ballet a su instantanément, viscéralement qu'elle tenait une grande image.
C'est l'orgasme du photographe et ça n'arrive pas tous les jours, parfois jamais dans une carrière.