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Sara Balzer
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Sara Balzer

Eric Vazzoler

Un mot sur l'oeuvre

Depuis 2016, Eric poursuit un projet de portrait de sportives, essentiellement françaises, et des pays de l'est. Une région du globe qui le fascine et où ce russophone travaille beaucoup
Sara Balzer, récemment médaillée d'argent au sabre était une des premières à avoir été photographiée dans ce cadre.
Le projet " Mes héroïnes" s'est poursuivi jusqu'en 2024 et a été exposé à plusieurs reprises dans le cadre de l'olympiade culturelle.


Le témoignage d'Eric Vazzoler

Mon intérêt pour le thème du sportif est tout sauf une nouveauté puisque déjà mes portraits firent quelques belles pages dans Libé et dans Le Sport dans la seconde moitié des années 1980.
Telle qu'elle apparaît dans mes photographies, la sportive est un être épanoui de langueurs physiques, en jouissance des formes qu'elle s'est dessinées. La lasciveté d'un corps qui a tout donné, prête l'image d'une féminité gorgée de douleurs et du bien- être ressentis.Ici, la beauté est suave. Elle concubine avec un érotisme triomphant dans l'abandon de soi.
En 2016, à quelques mois des Jeux de Rio, Sara Balzer s'entrainait alors pour une place en équipe de France. Elle n'avais que 20 ans.
Présent dans le pôle escrime de l'INSEP à la rencontre d'Élodie Clouvel, j'ai remarqué cette ravissante sportive vers qui je me suis présenté spontanément à l'issue de son entrainement.
Au moins autant que mes portraits de sportives que je lui ai montré sur mon Pad, le fait de me présenter comme un Strasbourgeois a fait contribué à la convaincre. Elle-même strasbourgeoise plus que moi, elle s'était enthousiasmée à l'idée de participer à cette séance.
Elle avait beaucoup d'aisance devant l'objectif.
Huit ans plus tard, je trouve que dans les nombreuses photos tirées des multiples shooting qu'elle fit dernièrement avec d'autres photographes, cette grâce et cette candeur, cet abandon présents dans mon portrait d'elle, n'y sont pas. Je laisse à chacun le droit d'en juger.
Il serait intéressant que nous nous retrouvions elle et moi pour en discuter avant d'envisager des nouvelles photos ensemble.
Je la crois très intelligente et en mesure de comprendre et de partager ce regard que j'ai sur elle.

Le choix de Jean-Denis

Au début l'idée était de photographier les athlètes juste après l'effort, un moment fugitif d'abandon, comme il l'explique dans son témoignage. Au fil du temps et pour s'adapter aux codes de l'Olympiade culturelle, il a moins insisté sur ce point.
Sarah est une des premières à avoir posé pour lui.