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Serge Betsen
Gérard RancinanUn mot sur l'oeuvre
( REF : GRAN001)
Quelques mois avant la coupe du monde de rugby 2007 qui allait se dérouler en France, L’Equipe magazine commande à Gérard Rancinan une grande série de portraits des joueurs de l’équipe nationale. Un grand portfolio destiné à être publié au matin du match d’ouverture.
Douze d’entre eux, les plus illustres, passent devant l’objectif du maître. Richard Escot, grand reporter du magazine et spécialiste de rugby se mue en GO (Grand Organisateur) en plus d’écrire les textes. Fort de ses bonnes relations avec les champions, Il les convint de donner le temps nécessaire à la réalisation des images en les familiarisant avec le travail du photographe et en leur faisant toucher du doigt l’ambition du projet. Il organise les rendez-vous.
Plusieurs voyages dans le sud seront nécessaires, dont un au pays basque où le Biarritz Olympique héberge un nid d’internationaux. Cinq d’entre eux font partie de la série : Dimitri Yachvili (qui malheureusement ne disputera pas la coupe du monde), Imanol Harinordoquy, Damien Traille, Jérôme Thion et bien sûr Serge Betsen.
L’image a été réalisée en mars 2007 à Aguilera, stade du BO.
Le témoignage de Gérard Rancinan
Nous avions rendez-vous au stade ou les joueurs devaient se retrouver avant de partir «au vert» avant un match capital.
Serge Betsen s’était présenté en costume du club une heure avant le départ. Je lui avait immédiatement demandé de se changer et lui avait montré juste à côté du terrain d’honneur beaucoup trop propre, un carré d’herbe qui n’avait pas encore digéré l’hiver... Je le voulais en guerrier, fidèle à sa légende.
Alors qu’un orage d’acier se présentait à l’horizon, il s’allongea de bonne grâce dans la plus belle flaque que j’avais pu trouver. J’étais moi-même allongé dans la boue pour obtenir cet angle et il ne pouvait se dérober. Il jouait le jeu sous le regard amusé des autres joueurs et de l’encadrement qui observaient la scène bien au chaud dans le car. Un brumisateur pour imiter la sueur et un peu de" faux sang" avaient constitué la dernière touche et complété le tableau. J’avais mon image.»
Le choix de Jean-Denis
Tout est faux et pourtant tout est vrai. C’est ce que j’aime dans ce portrait de Serge Betsen. La mise en scène sophistiquée n’est là que pour établir la vérité et raconter la nature profonde de ce champion hors normes. Au final, l'image nous emmène plus loin, elle parle aussi de rugby. Un rugby de boue, d’affrontement, de courage et de don de soi. Le rugby de Serge Betsen en somme. Une photo forte et belle.