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Tiger Woods
Gérard RancinanUn mot sur l'oeuvre
( REF : GRAN002)
Cette année la, Tiger Woods est élu sportif de l’année par le magazine Sports Illustrated pour la deuxième année consécutive. Un tel doublé est une première et la référence des hebdomadaires sportifs mondiaux veut marquer le coup et faire réaliser une photo de couverture qui sorte de l’ordinaire et renouvèle le genre. L’état major de la rédaction décide sur les conseils de Steve Fine son directeur photo de faire appel à Gérard Rancinan, un collaborateur régulier qui lui semble idéal pour être à la hauteur de l’enjeu. La photo se fera à Hawaï où le champion venait jouer un tournoi dans un studio monté dans son hôtel.
Le témoignage de Gérard Rancinan
« J’avais dans un premier temps été convoqué à New York, par la direction du magazine pour une réunion où je devais exposer mes idées. Dans l'avion, j’avais réfléchi à cette possibilité de le faire poser dans une attitude hommage à Charlie Chaplin parce que je voyais des similitudes entre les deux personnages. Je fis donc circuler des dessins de mon projet ou je l’avais même affublé d’un joli nez rouge. L’ambiance était tendue et Steve Fine le directeur photo avait lancé un : « C’est bien, c’est rigolo Gérard, mais quoi d’autre ?». « Ben rien, c’est tout..» avais-je répondu. La réunion s’était terminé comme ça, dans un climat plombé avec un Steve Fine stressé, me disant, à mots couverts, jouer gros sur cette photo de couverture. Pour le rassurer, je lui avais promis essayer d’autres choses et d’oublier le nez rouge. Nous sommes partis pour Hawaï, j’ai monté mon studio et Tiger s’est présenté avec toute sa cour. J’ai interdit le studio à tout le monde sauf à Steve. Nous avions une heure devant nous, une éternité en "temps Woods".
Pendant les premières vingt minutes, j’ai juste dicuté avec le champion et je lui ai montré le genre de photos que je faisais. Il s’est montré intéressé et détendu, Steve Fine l'était un peu moins. Ensuite j’ai commencé à shooter. Je lui ai prodigué quelques conseils pour qu’il parvienne à bien placer ses pieds et apprivoiser cette attitude caractéristique et j’ai même obtenu qu’il mette sa casquette de travers pour les trois dernières vues. J’étais sûr de moi et j’ai dit «OK, c’est bon». Steve Fine m'a quand même fait remarquer : «Mais Gérard on a encore une demi heure, tu peux essayer autre chose si tu veux", mais j’étais convaincu que ça ne servait à rien, j'avais l'image. Quand la photo est arrivé sur le bureau des dirigeants du magazine, elle a fait un triomphe et quelques jours plus tard elle est devenue une des couvertures de Sports Illustrated qui a le mieux marché de toute l’histoire du titre.
Le choix de Jean-Denis
C’est simple et sobre. Pas de décor extravagant ou d’accessoires incroyables. L’image tient sur la relation entre le photographe et le sujet, à ce que le premier obtient du second par la grâce d’une complicité et d’une confiance établie en quelques minutes . Des milliers de portraits de ce champion ont été réalisé tout au long de son incroyable carrière. Mais c’est celui qui restera.