Philippe Delacroix
France
Bio
En fin de 5e, au début des années 70, Philippe fait face à une conseillère d’orientation, sa scolarité étant jusqu‘à ce jour légèrement chaotique. Il lui fait part de son désir de devenir monteur dans le cinéma, sa passion, encore vivace aujourd’hui. Elle lui répond après avoir consulté sa liste, que ce métier n’existe pas. Il dit s’intéresser aussi à la photographie et elle le décourage en lui disants que le bac est obligatoire pour toutes les écoles. Conseillé une professeur au cours de sa 3e, Il entre à Louis Lumière après deux entretiens.
Va démarrer une carrière riche, pleine de grands moments et de chemins de traverse.
Apres quelques années de formation, il devient photographe et régisseur du spectacle de Charlotte de Turkheim, puis travaille pour un magazine de déco.
Il fonde une agence de photographies de sport au milieu des années 80, Triceps, avec un petit groupe de photographes qui ont comme lui, envie de proposer une autre manière de traiter le thème. Après l’arrêt de l’agence qui peine trouver son équilibre, il travaille un temps pour Le Sport, un hebdomadaire, avant de devenir photographe de Jack Lang, puis intègre Unifrance, pour laquelle il couvre les festivals de cinéma du monde entier.
Parallèlement à tout ça, Il pige de temps pour Libé. En 1980, le quotidien décide d’envoyer un photographe sur le Tour de France, dans l’espoir d’avoir un autre regards sur le sport.
Philippe sera le premier d’une longue liste de photographes importants à couvrir le Tour pour le quotidien. John Vink lui succédera, mais aussi Bertrand Desprez, Patrick Artinian ou Sebastiao Salgado (1985). C’est son premier contact avec le sport, mais il est déterminant.
Ce sera pour toujours un de ses sujets de prédilection, toujours par le prisme de l’humain.
Philippe n’a je crois à ce jour, jamais fait une photographie d’action.
Il est aujourd’hui toujours photographe free lance.